Le séjour en Écosse

 

 

Ca fait 1 an et demi que je préparais ça et tout est prêt... tout sauf la chute de Jo (chute 48 heures avant avec élongation et luxation du poignet)!

Ca a fait chier tout le monde, et je crois que le plus concerné en avait très gros sur la patate (d’après Franck qui l'avait vu l'avant veille du départ)

 

Vendredi matin, le RDV était fixé à 5h30 à la maison, moto pleine d'essence et gros paquetage !

J'ai à peine fini de sortir le SV du garage, que le gars Franck pointe le bout de son nez, ainsi que ma frangine.

On papote, on papote, et à 5h45 (c’était le délai ultime fixé) voilà Philou (vfrider) qui se pointe !

Ca y'est c'est clair, le VFR passera donc forcement la barre des 120000 bornes sur ce voyage.

Il n’a pas tenté de faire le voyage avec le 996 ... et je comprends, car Babeth n’aurait pas aimé le supplice !

On n’attend pas et on décolle !

Le RDV est fixé sur le premier Péage de l'A1 à 7 heure du mat'...

On y est à 6H30 ! Et 10 minutes à peine plus tard, c'est le tour de Pat' et Véro de pointer leur nez.

 

            

 

 

Quelques temps plus tard, Pascal arrive...mettra quelques temps à nous apercevoir (il doit être encore dans un 1/2 sommeil), une dernière clope pour certains, et c'est parti, direction COQUELLES pour choper l'Eurotunnel ...

Il est 10h 30 quand nous faisons notre enregistrement...

Question à l'embarquement " Vous n'avez pas de gaz" ...moi, prenant mon air le plus crétin (je vous vois venir donc je devance...oui je sais l'effort était pas bien grand !) " De gaz ?"... elle : " oui vous savez les petites bouteilles"...et moi "non, non, on a pas de ça"... et avec quoi elle croit qu'on va cuisiner pendant 9 jours !Je n’ai pas emmené mon tas de paille et mes silex !

Nous voilà donc à passer le formalité et hop ! Dans le train !

Stupéfiant ! À peine 20 minutes de voyage et nous voilà de l'autre coté de la Manche. (35 minutes avec embarquement -débarquement).

Pascal décide fort justement d'ouvrir la route avec sa m****...heu son 900 Trophy au bruit infâme de camion...Effectivement il a déjà roulé à gauche, et ceci n'est pas négligeable dans un premier temps !

Et la poisse commence ! Je me rends compte que le séjour n’est pas encore commencé, que déjà le tuyau du Scotoiller (graissage automatique de chaîne) a été déchiré par la chaîne… Va falloir huiler la chaîne à la main tous les soirs !

Direction l'autoroute M1 pour " the north" en passant sur le circulaire de LONDRES ( autoroute gratuite au Royaume uni), où Franck et son XJR manque de se mettre par terre ( ce ne sera d'ailleurs que partie remise).Une barrière de péage qui s'est rabattue très tôt !

Apres 600 kms, nous quittons l'autoroute pour un peu de roulage sur ce qui pourrait être considéré chez nous comme de la départementale, nous traversons des paysages fort sympathiques, typiquement celtes ( mur de pierre avec des moutons partout) du coté de BUXTON.

 

Au terme de 11 heures de roulage, dont quelques pauses, nous voilà arrivés un peu en dessous de MANCHESTER...soit un peu plus de 700 kms de notre point de départ... Les passagères sont quelques peu défaites et les conducteurs fatigués ...

Le camping trouvé n’est pas trop mal et surtout un restaurant le juxtapose... et c'est parti pour une soirée resto/binouses !

 

Samedi matin ...6h30 ! "DEBOUT LA D'DANS !"

Tous à la douche... un petit dej' rapide ...pliage des tentes, et à 9 heures, les motos sont de nouveau enfourchées !  

 

On chope la M1 de nouveau, et c’est reparti pour une remontée dans le Nord ouest de l’écosse…

Il est à peu près 13 heures quand on arrive à Carliste (30 kms de la frontière), et la pause déjeuner se fait dans un restaurant mexicain… faut au moins ça avant de goûter le HAGGIS !

On repart, et, coup de bol, sur la route on croise le Camping car de « bob », le collègue de PATRICK qui lui monte à l’extrême Nord écossais.

Echange en langage de muet tout en roulant à travers les vitres, et au guidon… le temps de voir cet enfoiré sortir une bouteille de whisky et nous la montrer à la vitre ! Et on repart

A 16 heures, ça y’est ! La frontière est franchie !  

 

Nous passons par Dumfries où les maisons et monuments sont toutes réalisés dans une pierre rouge/ocre et nous attaquons rapidement la A712 et A713 …

Et là, le bonheur !

80 kilomètres de virages successifs,… c’est autres choses que les malheureux 17 tournants de Chevreuse, avec des paysages à couper le souffle !

Petite pause auprès d’un cottage, ou quelques collines « pelées » servent de décor dans ce paradis, et Patrick de s’exclamer « c’est magnifique … ».

Réponse quelque peu inattendue de Pascal « attends les HIGLANDS, c’est encore plus beau ! »…  

                       

 

 

On arrivera sur AYR sur le coup de 18heures, ça nous laisse juste le temps de faire les courses avant de trouver notre premier camping écossais, du coté de Maidens et ce au terme de 470 kms de route.

L’accueil y est tout de suite sympathique… Sur le seul fait d’être français, on passe d’une note de 16 £ par nuit et par tente à 6 £ ! Nous voilà en plus invité à une soirée danse.

Nous aurons droit aux danses traditionnelles, auxquelles il a fallu nous participer… et les consos largement offertes.

 

Dimanche matin…. J’arrive pas à dormir … Il est 5h30, je suis debout et tout le camping est encore couché.

Mais ici, il fait déjà jour. Quelques temps après, c’est le tour des autres… Après un pliage en règle, et le rechargement des motos, nous repartons en direction de AYR, puis logeons la côte Ouest jusqu’au environs de GLASGOW.

Sur cette partie, qui n’est qu’une succession de villes balnéaires sur près de 80 kms, rien de particulier n’a attiré notre attention. Les paysages marins y sont fort banals, et ne méritent pas franchement le détour.

 

 

A l’approche de midi, nous entrons dans le parc national, et frôlons le loch Lomond, que nous ne verrons pas.

Notre itinéraire, rédigé par avance, ne le prévoyait pas, mais a priori, ce fut une des erreurs commises sur le road book. En effet, il est signalé, certes comme étant l’un des plus grand, sinon le plus grand, mais comme un des plus beau. Nous avons choisi de passer plus bas, en directions de STIRLING, puis du Loch Katherin. Celui-ci, que nous avions malencontreusement priorisé par rapport au Lomond, n’apporte pas grand intérêt, si l’on ne prend pas le temps de le parcourir en bateau… Or du temps, cette après midi là, on en avait que peu …

La route redevient un vrai bonheur, et nous n’arrêtons pas de croiser des motards… On comprendra au fil des kilomètres et au vu de ce que l’on pu parcourir de cette route, que c’est effectivement leur terrain de jeu… près de 200 kms de virage tous plus ou moins serrés !

Les paysages passent de collines verdoyantes, à des montagnes pelées, en passant par des vallées baignant alternativement de Lochs et de rivières.

Après un court intermède les pieds dans l’une d’entre elles, nous repartons en direction de PITLOCHRY, situé dans le Centre ouest… Le rythme s’accélère quelque peu, et découvrons …. Nos premiers moutons en libertés au détour d’un virage !

                  

 

Les appels de freins ne manqueront plus durant une bonne partie de la traversée des HIGHLANDS, car entre les moutons en libertés, et les biches, faons, chevreuils ou même faisans écrasés sur route (la région ne manque visiblement pas de gibiers), les gravillons font office de « petits » obstacles ridicules sur la route !

Le premier Camping que nous trouvons n’accepte pas les tentes….Vero dégoûtée se propose même de louer un bungalow …mais à 9 ça le fait pas !

Nous repartons pour 20 petits kilomètres, et au terme de ces 310 kilomètres, nous trouvons enfin un camping agréable, mis à part cette nichée de corbeau (et ça en fait du bruit un corbeau) qui a élu domicile juste dans les pins à 50 mètres des tentes !

La soirée se passe au resto/pub, où l’accueil fut relativement médiocre (ce fut d’ailleurs assez généralement constaté auprès des restaurateurs, contrairement aux autres services), et toujours personne pour tenter le HAGGIS !

 

Lundi matin … Les levées matinales sont de plus en plus tardives, mais on prend de plus en plus le rythme du remballage, et comme d’habitude, nous roulons dès 9H, 9h30.

Nous nous dirigeons vers la cote Est et les 100 premiers kilomètres pour rejoindre cette même côte sont d’un banal sans grand intérêt.

Une fois en vue de la mer, nous suivons la direction de Aberdeen, afin de rejoindre un château qui devra marquer le souvenir de tous… DUNNOTTAR CASTLE.  

      

             

Celui-ci surplombe la mer, et bien qu’en quasi ruine total, il reste impressionnant. La pause dure au bas mot 1 heure.

Après la visite, l’heure est au repas, et en nous dirigeant vers le port, nous tombons sur une regroupement de motos hollandaises, qui ne sont autres que des Puch, Norton, BSA … Que demander de plus pour décors en apéro !  

             

L’après midi nous amène dans les terres, où nous repiquons en direction de la vallée des whiskies.

Mais avant de mériter ces terres, l’épreuve des côtes nous attend. Hormis le fait de revenir dans la contrée des HIGHLANDS avec ces paysages de maisons en ruines au milieu des champs de moutons et de stèles mortuaires, il nous faut gravir les montagnes en passant par leurs cols… 792 mètres ! Cela en ferait sourire beaucoup, mais ça grimpe !

Les panneaux affichent des cotes et descentes à 20 %, et leurs fameux cols qui ne sont autre que des stations de ski (désertes en cette période) sont encore clairsemées par endroit de neige. Le vent, à décorner leurs bœufs, balade allégrement les 5 motos, tout le long de l’ascension sur les deux voies … OUF, personnes en face ! Les températures ont quant à elles, facilement perdues 5 à 8 degrés ! Mais comme disait je sais plus qui « que la montagne est belllle » !

Cette étape passée, nous arrivons à TOMITOOL, autrement dit, l’entrée de la vallée du whisky.

Pascal et moi ne résistons pas à l’appel d’un magasin revendeur de ce fameux nectar, et au passage avons le privilège (les autres ayant préféré rester dehors) de goûter un LAGAVULIN en double maturation de 17 ans d’âge… Au passage, nous constatons également que le fait que les bouteilles de whiskies soient plus chères qu’en France n’est pas une légende, il faut débourser quasiment 50°% plus cher ici pour le produit équivalent… merci les taxes du royaume uni, nous allons devoir nous contenter de mignonnettes à 5£ pièce quand même !  

             

On remonte en selle et direction le camping sur une route tortueuse d’une bonne 30aine de kilomètres. Le long des rivières se déversent dans le SPEY, tout en croisant des noms plus que connu : GLENLIVET, KNOCKANDOO, ABERLOUR, où d’ailleurs nous camperons.

C’est en arrivant au camping que, aller savoir pourquoi, le gars Franck décide que la position couchée c’est « tout de suite, maintenant », et pas une fois la tente montée ! Résultat le 1300XJR qui passait sur un banc de graviers à faible allure se pose dans le virage, et le pilote ainsi que la passagère avec …

Bilan, une bulle griffée comme seul dégât matériel, mais pas de bobos physiques, si ce n’est quelques douleurs au poignet pour Nath, qui vont tout juste durer une journée ou deux.  

 

Les 300 kms de la journée expliquent peut être aussi tout ceci .

Ce sera une des rare fois où le soir venu, la bouffe se fera au réchaud, avec comme apéros les quelques mignonnettes achetées à TOMITOOL.  

 

Mardi matin… nous sommes maintenant rodés et d’une rapidité redoutable entre ce qui est la douche, le déjeuner et le re-empaquetage ! C’est vrai que cela devient désormais une habitude !

Il est près de 9h30 quand nous quittons le camping en direction de la distillerie GLENFIDDICH.

Celle-ci a eu notre préférence par rapport à toutes les autres, ceci dû au fait que la visite est gratuite, payantes pour les autres distilleries, voir d’un tarif exorbitant pour celle d’ABERLOUR, située tout à coté du camping.

La visite commence par un gros coup de pub marketing … « et GLENFIDDICH est le meilleur whisky, et GLENFIDDICH est le whisky le plus exporté, etc. »…mais ce petit film qui retrace l’histoire de la famille GRANT’S a l’avantage d’être distribué en 6 langues, dont le français.

Après commence la visite avec le brassage du malt, le passage en eau, la fermentation, la cuisson en alambic, et l’heureuse traduction de Pascal, sans qui, pas grand monde du groupe n’aurait compris grand-chose.

             

Enfin, une petite visite d’une partie de la cave, avant de passer à la dégustation … Il est 11h, pile poil pour l’apéro !

Après cette intermède gustatif, nous reprenons la route pour Grantown on Spey, où nous déjeunons rapidement dans un boui-boui à sandwich, avant de reprendre la route pour INVERNESS. Cette ville, grâce à son canal, est notre point de départ pour la route des bords du Loch Ness.

Nous prenons la route Nord, et à mi-chemin, arrivons sur le château dominant le Loch. Celui-ci ne nous a pas semblé avoir le même intérêt que celui de DUNNOTTAR, et par conséquent nous ne le visiterons pas.

 

           

 

Nous reprenons la route en direction de l’île de SKYE, qui suite à une erreur de ma part dans les réservations de billets d’Eurotunnel a du être retirée du road book, afin de voir le château d’Eilean Donan. Mais ça c’était sans compter sur le temps !

Au départ un faible crachin…. Puis rapidement une bonne pluie avec de bonne rafale de vent !

Les pantalonS de pluie sont sortis, les protections pour les sacoches cavalières aussi, mais moi comme un con, j’ai pas de protection pour mon cuir ! Le résultat ne se fait pas attendre… au bout de 40 bornes, la pluie traverse tout, et je suis trempé jusqu au os au niveau du torse ! A ce moment j’ai une pensé pour le gars Phil et son VFR, dont le pneu avant est rincé de chez rincé … il doit d’ailleurs, à mon avis, rouler sur des œufs ! Et dans le rétro, je vois le gars Pat’, avec son varadero, prendre le vent latéral … pas bon tout ça !

A la pause essence, où je grelotte, j’entends ma sœur trouver le paysage splendide, avec toutes ces cascades d’eau naturelles descendant de la montagne « c’est beauuuuuuuuuuu » … MER** ! J’ai mis où mon 38 que je lui en colle une !

Nous décidons toutefois d’aller voir le château, même sous l’eau et de nous occuper du camping ultérieurement ! Le paysage est presque lugubre, avec se monument sous la flotte, et nous nous attardons pas trop, pensant revenir le lendemain, si la clémence du ciel nous le permet … Saloperie de temps !

Arrivés au camping, le déluge continu…moi j’ai toujours horriblement froid … et il faut monter les tentes, après cette étape de 260 kms. Le camping me semble soudain avoir un goût détestable ! Et je bougonne, gueule même après tout le monde. Pas à prendre avec des pincettes dans ces cas là le gars MARTIN !

Après la douche chaude, et la mise au sec des vêtements humides, le ton redescend… un petit resto par la dessus, et tout redevient quasi normal… Si ce n’est cette pluie et ce vent qui n’arrête pas dehors.

En discutant avec les « locaux », il semblerait que ce soit assez habituel … Donc en gros pour voir SKYE sous le soleil, faut un gros coup de cul !

 

Mercredi matin… il a plu toute la nuit et soufflé aussi toute la nuit !

Avec notre tente plus ou moins merdique (pas de double toit), vivine et moi avions accepté l’offre de Pascal de dormir sous sa tente… Mais c’est qu’il ronfle le bougre ! Le moral n’est pas géant, car ça crachine toujours. On plie donc sous l’humidité ambiante et on tente quand même le coup d’aller revoir le château : un brin de soleil semble apparaître sur lui.

Mais avant, une photo d’un boeuf typique du coup !! ça vaut le détour… Tellement d’ailleurs que Pascal en perd l’équilibre, et chute en voulant remonter sur le trophy, dans le fossé tout à coté.

Fort heureusement rien de grave, il devait trouvé que sa moto avec un seul clignotant à l’avant, avait un problème d’asymétrie, et a donc corrigé le défaut !

               

    Une fois au château, c’est bien plus beau que la veille au soir, et cela nous permet de réaliser quelques clichés

           

 

Nous reprenons la route en direction de FORT WILLIAM, et au bout d’une 60aine de kilomètres, faisons une halte. J’ai les mains frigorifiées. B’en oui, allant jusqu’au bout dans ma connerie, je n’avais pris des gants en double que pour Virginie, mais pas pour moi ! Résultat, ceux-ci sont trempés de la veille…Pascal, me propose son Trophy avec poignées chauffantes, offre que je refuse car conduire une moto que je ne connais pas, sur des routes que je ne connais pas m’enthousiasme que modérément.

C’est alors que Zorro est arrivéééééééééééé, heu…non Vérooooooooooooo est arrivéeeeeeeeeeeeee…..

Elle me propose ces chaufferettes Décathlon qui se révéleront être une pure merveille ! Les mains au chaud pendant plus de 20 heures avec ce truc !

Impeccable me voilà re-paré pour la route … Avant de passer par Fort William, nous faisons une brève halte au pied du Ben Nevis, point culminant du Royaume uni . C’est beau, mais dans les nuages, et surtout, un début de neige fondue commence à nous tomber dessus !

Déjeuner dans un restaurant à Fort william donc, où au passage notre incivisme français fini par nous rapporter un papillon contredentesque pour stationnement impayé, et c’est reparti en direction d’Edinburgh.

Nous traversons une magnifique vallée pleine de tourbière, et au passage constatons que les militaires anglais ont fait des HIGHLANDS leur véritable terrain d’entraînement.

Notre arrivée sur la capitale se fera aux alentours de 19 heures, au terme de 330 kms de route sous un soleil retrouvé !  

             

 

Jeudi matin … Jeudi de l’ascension… Jour de repos !

Après ces kilomètres accumulés, nous avons bien mérité ces quelques heures de répit.

Lever tardif, et sur demande des filles, petit déjeuner à la mode anglaise dans un restaurant d’Edinburgh.

Il est près de 12H quand nous nous lançons à l’ascension du château d’Edinburgh. La visite du château sera tout bonnement annulé, car à 9£ par personne la visite, c’est nous prendre pour Crésus…

 

           

 

           

 

Nous en profitons donc pour faire les magasins, et au passage faire les emplettes des souvenirs et cadeaux .

Cela prendra une bonne partie de l’après midi, et le soir, un petit barbecue sera à la va vite organisé… est celui qui nous ramènera la pluie ? Toujours est il qu’elle durera une petite heure.

Phil crevé, et avec un mal de crane se couche tôt … une partie du groupe en fera de même .

 

 

Vendredi… ça y’est le retour est programmé …

Le départ se fera par les « Borders » pour rejoindre l’Angleterre. Les paysages, bien que très différents, sont toujours aussi magnifiques et ce jusqu’à la frontière… Nous la franchirons vers 12H.

Nous reprenons rapidement vers l’autoroute  M1, direction « The South » et nous arrêterons à la hauteur de Nottingham Forest.

Les campings ici n’ont clairement pas le même standing qu’en écosse… Cela n’empêche pas que le prix reste quasiment le même.

La ville semble être industrielle, et ne présente pas, à nos yeux, beaucoup d’intérêt. Nous y dînons donc rapidement, avant d’aller nous coucher par des températures extérieures ayant très largement descendues … 6 degrés, l’air commence sérieusement à s’être rafraîchit !

 

Samedi… 9eme jour et dernier.

C’est la dernière fois que l’on plie, et pour s’alléger, sachant que cette toile ne sera plus réutilisée dans notre cas étant donné son faible confort, nous la laissons sur place, dans la poubelle.

Pascal a bien failli s’en remettre une nouvelle avec son Trophy en dé-béquillant.

On repart en direction de Londres, et passons à nouveau sur le circulaire pour rejoindre la M25 et M20 et indirectement le tunnel sous la Manche.

Nous y arrivons avec presque 45 minutes d’avance, et du coup arrivons à avoir la correspondance précédente. Tout comme à l’aller, cela se passe très rapidement, et nous arrivons côté Français avec 1 heure de plus par rapport au Royaume uni, décalage horaire oblige.

Au lieu de reprendre l’A1, Pascal et Franck suggère de prendre l’A16, qui longe la côte.

D’ailleurs, en roulant sur cette autoroute, et avec le beau temps que nous avions, nous avons pu apercevoir une dernière fois les côtes anglaises de Douvres.

Nous arrivons, après 650 kms, et un dernier au revoir à tout le monde, chacun chez soi vers les 22 heures .

 

Ce séjour nous a permis de découvrir de magnifiques paysages, et des écossais merveilleux.

Un jour, je devrais fatalement y retourner, afin de faire le Nord complet de ce beau pays !  

 

 

 

    Cotation sur 5*

 

    Ma cote du camping ***

    Ma cote des routes ****

    Ma cote de la région *****

 

 

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